Titre : Le Dahlia Noir
Auteur : James Ellroy
Nombre de pages : 472
Date de parution : 1988
Ma note : ❤❤❤❤❤
Le résumé :
Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de 22 ans : Betty Short, surnommée "le Dahlia Noir" par un reporter à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est resté une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.
Mon avis :
J'ai choisi de lire ce livre pour en apprendre davantage sur ce meurtre très connu aux Etats Unis, survenu dans les années 50, même si je savais que tout serait romancé et la fin inventée puisque la réelle affaire n'a jamais abouti. Je ne m'attendais donc pas à cette mise en bouche... Le livre est divisé en 4 parties. Les 100 premières pages, c'est-à-dire la première partie, m'ont paru longues, très longues, peut-être trop. Nous suivons deux protagonistes boxeurs, qui, d'ennemis sur le ring, passent à coéquipier dans la police. Tout est détaillé et j'ai trouvé cela compliqué, difficile à suivre. Beaucoup de noms de personnages, beaucoup d'événements, et pas une seule trace du Dahlia Noir. Vient enfin les parties suivantes qui rentrent dans le vif du sujet, mais toujours d'une manière fouillie à mes yeux.Une écriture rapide, touffue, remplie de détails. Mais cette écriture retrace remarquablement bien toute la violence, la noirceur de cette histoire. Certaines scènes sont poignantes, repoussantes. Les chapitres sont courts, donc dans l'ensemble, le livre se lit relativement rapidement. Le personnage principal, Bucky, est difficile à cerner mais on s'y attache quand même d'une certaine manière. On aimerait lui dire : ne fais pas cà, fais plutôt ci... Nous avons accès à tous ses états d'âme d'homme rongé par la difficulté de la vie (amours, affaire criminelle non élucidée, disparition de son ami....).
Ce livre permet une bonne représentation des Etats Unis, et surtout de Los Angeles dans ces années 1950, bouffées par la violence et la corruption.
La fin est pleine de rebondissements plus inattendus les uns que les autres. Et j'ai tellement aimé les dernières centaines de pages que j'en ai presque oublié la lourdeur du début.
Je conseillerais ce livre à tout le monde, en ayant bien a l'esprit que le Dahlia Noir, bien qu'au cœur de l'histoire, n'est pas la seule chose approfondie.
Celui-ci, j'ai envie de le lire mais j'hésite pour les raisons cités que je retrouve dans beaucoup de critiques...
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