lundi 20 juin 2011

Appartement 23


Deuxième BD qu'on m'a conseillée. Dans celle-ci, j'ai énormément aimé les dessins ! Ils sont d'une beauté !! Tout est en noir et blanc, mais chaque coup de crayon est à sa place. Les regards des personnages nous transpercent. L'émotion est là ! Surtout qu'on suit un homme qui a du mal à faire le deuil d'un de ses amis.

Très courte, mais très forte. Personnages attachants en moins de cent pages.
Ma note :   ❤❤❤❤

Où les regards ne portent pas...

Depuis le temps que j'ai envie de me lancer dans la BD, je le fais petit à petit en profitant de la médiathèque dans laquelle j'effectue mon stage ! Conseillée, par quelques collègues, je démarre mon initiation !


Où les regards ne portent pas... est une BD en 2 tomes écrite par Abolin et Pont. Les dessins de paysages m'ont enchanté, m'ont fait rêvé, ils sont d'une beauté incroyable. Il s'agit en plus de petits villages perdus en Italie, alors imaginez :). Mais sinon, le graphisme des personnages est un peu décevant. Je n'arrive pas à leur trouver de charme, de sensibilité, ou même de sensualité... Les visages sont durs. Seuls les gros plans sur les lèvres sont réussis à mes yeux (d'amatrice). Du coup, ca m'a un peu bloqué.

Le scénario est particulier, souligné d'une pointe de fantastique avec l'histoire d'un objet trouvé qui provoque des flashs d'une autre vie, en d'autres temps. C'est l'histoire de quatre enfants qui se trouvent en Italie, ils sont nés le même jour et sont liés par quelque chose d'incompréhensible. Certains évènements provoquent leur séparation et ils ne se retrouvent que 20 ans plus tard, dans le tome 2, lorsqu'ils partent dans une aventure qui leur révélera tout ce qu'ils n'ont jamais compris à propos d'eux, ce qui les lie.

Il y a beaucoup d'humour, et beaucoup d'amour à lire.

Ma note :   ❤❤

L'Autre tome 3

Titre : L'Autre tome 3
Auteur Pierre Bottero
Nombre de pages : 404
Parution : 2007
Ma note :   ❤❤❤❤

Le résumé :

Elio prit une profonde inspiration.
"Rafi, c'est quoi un Helbrume ?" "Une créature maléfique. " "Tu ne veux pas en parler? " "Si, mais pour l'instant je conduis et je réfléchis à la façon de nous sortir de là. Ils ont retrouvé ta trace trop tôt. " "Qui ça, ils ?"

Mon avis :

Pierre Bottero nous emmène encore plus loin dans ce dernier tome. Nous suivons désormais le fils de Shaé et Natan qui, à 9 ans seulement, est plongé dans des aventures difficiles. Mais quelle importance puisqu'il est aussi intelligent que son père, aussi félin que sa mère et incroyablement mature ? Son évolution est à la hauteur de celle de ses parents que nous avons suivis dans les deux premiers tomes, mais je trouve les choses encore un peu trop simples... La fin est attendue, le suspense n'est pas très haletant, cependant la lecture reste très agréable, très prenante. L'univers est fantastique, les personnages touchants. J'aime particulièrement les prénoms que Bottero leur donne. Elio, Eryn. Ils sont féériques, et... c'est le cas de le dire !

Une trilogie qui s'achève, avec des rêves pleins la tête. Merci à l'auteur si particulier. Il nous manque !

dimanche 19 juin 2011

La Ballade de Lila K

Titre : La Ballade de Lila K
Auteur : Blandine Le Callet
Nombre de pages : 394
Parution : 2010
Ma note :   

Le résumé :

Depuis le jour où des hommes en noir l'ont brutalement arrachée à sa mère et conduite dans un mystérieux Centre, mi-pensionnat mi-prison, Lila a tout oublié de sa vie antérieure. La jeune femme, à la fois sensible, surdouée et asociale, n'a alors qu'une obsession : retrouver sa mère et sa mémoire perdue.

Dans une société sécuritaire en total décalage, où les livres n'ont plus droit de cité, Lila commence son enquête et parallèlement, son chaotique apprentissage.
Sa trajectoire croisera celle de nombreux personnages, parmi lesquels un maître érudit et provocateur, un éducateur aussi conventionnel que dévoué ou encore un chat multicolore...

Mon avis :

En un mot : Absorbant. Ce livre, tu l'ouvres et tu aimerais le finir d'un seul coup. On rentre dans le vif du sujet dès la première page, si ce n'est dès la première ligne. La narratrice est d'emblée attachante à souhait, on souffre avec elle, elle nous prend par les sentiments. On va vite se rendre compte que c'est une jeune fille dotée d'une très grande intelligence, elle comprend comment utiliser les gens en les faisant culpabiliser. Elle ne cesse de faire semblant. La narration à la première personne nous mène au cœur de ses pensées. Elle semble nous écrire, elle nous pend souvent à partie. Le style est extrêmement limpide, naturel, parfait ! Les phrases sont courtes, elles nous transportent, nous émeuvent, nous font rire souvent. Lila est incroyable. 

Ce qu'elle désire le plus, c'est retrouver sa mère, sa mère dont elle essait de se souvenir, mais peu à peu elle oublie son visage. C'est atroce de vivre cela à ses côtés. Elle est seule, elle ne peut rien faire, elle attend de sortir de son Centre. Mais elle vit dans un avenir/futur étrange dans lequel les caméras de surveillance sont reines, même dehors. Le suspense est intense. L'intrigue de toute sa vie nous prend aux tripes. Qui était cette femme, cette mère, qui semblait aimer sa petite fille mais qui l'a enfermé dans un placard pendant des années...Comment en est-elle arrivé là ? Et où est-t-elle à présent ?

Les personnages qui viendront en aide à la petite sont nombreux et très attachants également, en comparaison à tous les autres "méchants" de l'histoire. Son tout premier tuteur, Monsieur Kauffmann est l'homme que tout le monde aimerait rencontrer dans la réalité. "Pour mes 10 ans, Monsieur Kauffmann m'a offert une boussole, un modèle très ancien et très beau ayant appartenu à son arrière grand père. Pour t'aider à trouver ton chemin dans la vie, a-t-il déclaré en me la déposant dans le creux de la main". Il y a aussi Fernand et Lucienne qui l'aideront beaucoup, puis Lucinien, et enfin Monsieur Templeton. A découvrir !!

Vraiment une lecture merveilleuse, pleine de sensations, d'émotions.

mercredi 15 juin 2011

Le joueur d'échecs

Titre :Le joueur d'échecs
Auteur : Stefan Zweig
Nombre de pages : 117
Parution : 1943
Ma note :   


Le résumé :

Prisonnier des nazis, Monsieur B., en dérobant un manuel d'échecs, a pu, à travers ce qui est devenu littéralement une folle passion, découvrir le moyen d'échapper à ses bourreaux. Libéré, il se retrouve plus tard sur un bateau où il est amené à disputer une ultime partie contre le champion Czentovic. Une partie à la fois envoûtante et dérisoire...

Mon avis :

C'est le genre de bouquin que je referme en soupirant un petit "waouh"... Deuxième nouvelle de Stefan Zweig que je lis en peu de temps. La première a été un réel coup de cœur, et celle-ci aussi ! Je suis bluffée par le style de cet écrivain. Il est très profond, très poussé et en même temps incroyablement accessible, simple. Nous lisons les phrases, les mots s'imprègnent en nous, et les sentiments nous transpercent le cœur.

L'histoire est d'autant plus touchante car nous assistons à la souffrance d'un homme, Monsieur B. qui raconte son histoire au narrateur. Il explique son enfermement par les nazis, pas dans un camp de concentration, non, mais dans une charmante chambre d'hotel où il n'y a qu'un lit, une table, une porte, une chaise, une cuvette et une fenêtre qui donne sur... un mur. Nous découvrons comme la technique des nazis est terrible : faire cohabiter leurs détenus avec .. le néant afin qu'ils n'en puissent plus pour passer aux aveux ! De quoi devenir fou au bout de plusieurs mois sans voir le ciel, sans échanger de paroles avec un être humain, sauf lors des interrogatoires répétitifs, sans écrire, sans toucher ni voir un livre. Alors quel soulagement, quelle joie, quelle surprise et montée d'adrénaline le jour où il découvre un livre dans la poche d'un manteau sur porte-manteau. Il le vole, le ramène dans sa chambre, et en découvre le sujet : le jeu d'échecs. Il passe le reste de son emprisonnement a jouer aux échecs dans sa tête, allant même jusqu'à la schizophrénie provoquée. Vingt-cinq ans plus tard, il a l'occasion de rencontrer le champion du monde d'échecs sur un échiquier.

Une histoire déroutante par la justesse des mots employés par l'auteur et par la lecture "entre les lignes" puisque cette nouvelle est une sorte de confession de Stefan Zweig, que l'on retrouve à travers Monsieur B.. Il était perturbé par un combat intellectuel similaire. Stefan Zweig se suicidera peu de temps après.

A lire! Lecture très rapide. 

lundi 13 juin 2011

Poêlée de courgettes, pâtes et sauce tomate


Un reste de pâtes dont on ne sait jamais quoi faire ? J'ai innové un petit quelque chose qui s'est révélé pas mauvais du tout...

Dans un fait-tout, j'ai fait revenir 1 oignon dans un peu d'huile d'olive, j'y ai ajouté 3 courgettes coupées en demi rondelles. 
Quelques minutes après, j'ai versé le reste de mes pâtes (tagliatelle ici), ainsi qu'une briquette de coulis de tomate dessus et j'ai laissé mijoter 20 minutes.
J'ai ajouté deux cuillères à soupe de crème fraîche, salé, poivré...
Puis, touche finale, j'ai recouvert d'une fine couche de gruyère râpé.

Pas de pitié pour les neveux, Jeeves

Titre : Pas de pitié pour les neveux, Jeeves
Auteur : P.G. Wodehouse
Nombre de pages : 250
Parution : 1987
Ma note :   ❤❤❤❤


Le résumé :

Sur ordre du médecin, Bertram Wooster est parti se mettre au vert dans la délicieuse campagne anglaise. Mais c'était compter sans le petit monde qui gravite autour de lui : Vanessa Cook, une ex-fiancée pour le moins entreprenante, tante Dahlia, qui s'est mise en tête de truquer le Derby à l'aide d'un vulgaire matou ; le père de Vanessa, qui ne sort jamais sans le majordome Plank, lequel a perdu tout sens commun depuis ses séjours en Afrique
équatoriale... Des vacances comme on n'en souhaite pas à son pire ennemi ! 

Mon avis :

Cette lecture a été quelque peu... déroutante. J'ai du mal à trouver un intérêt à lire ce genre de livre. Bien sûr, on sourit de temps en temps, mais le tout laisse une impression d'inutilité. C'est une dame, à la médiathèque qui m'a conseillé cet auteur. Je me suis éxécutée, pour ne pas mourir inculte, mais bon.
Bertram Wooster est un personnage peu commun, on le suit avec la première personne et donc le style est un peu décousu. Ses pensées sont multiples et se perdent dans des détails inutiles, mais amusants. La relation qu'il a avec son valet, Jeeves, est au cœur du roman et elle est spéciale. Bertram souhaiterait être le gentilhomme parfait, mais c'est très souvent qu'il cherche du vocabulaire pour s'exprimer, c'est là que l'intelligence de Jeeves intervient et comble tous ses trous. C'est également lui qui le sort du pétrin à plusieurs reprises car il est incroyablement rusé.
Wooster a donc décidé de partir à la campagne, mais loin d'y trouver le calme, il se plonge dans des situations toutes plus grotesques les unes que les autres. Rebondissements, quiproquos... L'humour est en filigrane, tout naturel. L'exagération atteint son paroxysme. "Ainsi, par exemple, sa menace de vous arracher la tête pour vous la faire avaler ensuite".
Ce livre se lit tout seul, certes, mais il manque quelque chose pour y accrocher vraiment. Je me suis dis plus d'une fois que je pourrais lire quelque chose de bien plus palpitant. Il fallait que je découvre l'humour anglais un jour ou l'autre. C'est fait.

dimanche 12 juin 2011

Brushettas maison

"Qu'est ce qu'on mange ce soir?"... "Pff, je sais pas...". Et bien, on est parti d'aucune idée, et on en a fait un petit repas vraiment délicieux, croustillant à souhait, à tomber par terre. Rien de bien compliqué, des tranches de gros pain et de la garniture selon les restes du frigo. C'est assez convivial puisque chacun se fait sa tartine comme il le sens, selon ses goûts. Ca donne à peu près cà ...


Pour moi : 
Tartine tartinée de boursin cuisine, sur laquelle j'ai alterné fine lamelles de pomme et rondelles de tomates. J'ai parsemé de champignons, petits poivrons multicolores et oignon rose. Le tout recouvert de deux rondelles de chèvre. Et, touche finale qui change tout : arrosée d'un mince filet de miel !



Pour mon homme :
Tartine tartinée de boursin cuisine également, recouverte d'une tranche de jambon cru sur laquelle il a mis des morceaux de Chaussé aux moines et des petits oignons.
Simple mais l'odeur qui en ressortait était enchanteresse !



Pour ma belle-maman :
Tartine tartinée de gruyère râpé, puis rondelles de tomates, champignons, oignons, poivrons multicolores. Le tout recouvert de gruyère râpé.


Donc, chaque tartine, avant toute garniture est grillée d'un seul côté au grille pain, puis, on garni du côté non grillé, et on met au grill pendant 5 minutes. On a remarqué que 5 minutes était le timing parfait !

On s'est fait deux tartines chacun (trois pour mon homme), avec une petite salade et un petit rosé. C'était vraiment très très sympa.

jeudi 9 juin 2011

L'autre tome 2

Titre : L'Autre tome 2
Auteur : Pierre Bottero
Nombre de pages : 380
Parution : 2007
Ma note :   ❤❤❤❤❤

Le résumé :


Après avoir vaincu Jaalab, la Force, Natan et Shaé vont à Paris défier Onjü, le Coeur de l'Autre. Maître des tempêtes, il sème la désolation dans le monde par des catastrophes naturelles. Leur rencontre avec un Guide aveugle, Emiliano, les conduit à se séparer. Natan rejoint sa Famille et tombe dans le piège tendu par sa cousine. Seul, il est condamné…

Mon avis :

J'ai englouti ce deuxième tome à la suite du premier. Si je devais lui attribuer un mot, ce serait émouvant. Les aventures continuent, aussi haletantes que dans le premier tome, voire plus. Elles gagnent un degré supplémentaire de noirceur, de violence, de sang. La complexité de la relation entre les deux héros s'intensifie et Pierre Bottero la relate merveilleusement bien. "Shaé était sa vie, son espoir et sa lumière" (p.179). 
Seul petit détail dommage, c'est la lourdeur des indices que Bottero pense surement glisser furtivement au lecteur, et qui en fait sont trop accentués et permettent une compréhension de l'intrigue un peu trop rapide. Bref, une consonance jeunesse qui refait surface par rapport au premier tome j'ai l'impression.
Lecture émouvante parce que les sentiments présents sont beaucoup travaillés : que cela soit de l'amour, de l'amitié, de la rancœur, voire de la haine. Tout y trouve sa place, tout s'emboîte et se déboîte au fil des mots avec naturel et réalisme. Malgré tous leurs pouvoirs bizarroïdes, chacun des personnages révèle une humanité profonde et touchante.
A lire !

L'Autre, tome 1

Titre : L'Autre
Auteur : Pierre Bottero
Nombre de pages : 309
Parution : 2006
Ma note :   ❤❤❤❤❤


Le résumé :

Natan habite au Canada, il excelle dans tous les sports au point que c'en est étrange. Shaé vit près de Marseille. Elle possède, tapie au fond d'elle-même, une Chose qu'elle ne maîtrise pas. Lorsqu'ils se rencontrent à Marseille, ils comprennent que leurs existences sont liées…
Après avoir échappé à des individus sans visage et des créatures infernales, ils sont recueillis par la famille de Natan et pénètrent dans la Maison de l'Ailleurs. Mais l'Autre, triple et terrifiante incarnation du Mal, les y traque…

Mon avis :

Quelle joie de retrouver Pierre Bottero. Cela faisait quelques années que je n'avais pas lu son écriture, son style si particulier qui nous accroche et nous emmène au fin fond de notre imagination, de son imagination. 
Ce qui m'a d'abord marqué, c'est une ressemblance dans les thèmes abordés avec Phaenomen que j'ai lu juste avant. Étonnant puisque les deux bouquins ont à peu près la même date de parution (juin 2006), mais pas tant que cela, sachant que Pierre Bottero et Eric L'homme étaient plutôt proches. Il y a plusieurs éléments qui m'y ont fait penser : la claustrophobie du personnage de Shaé (comme celle de Violaine), la cachette sous les lames d'un plancher, les types de pouvoirs à contrôler (l'intelligence sur développée (entre Natan et Arthur), la mouvance extraordinaire (entre Shaé et Camille)), le contact corporel difficile (Shaé et Violaine), etccc. Mais j'ai trouvé les choses beaucoup plus approfondies chez Bottero, beaucoup mieux ficelées, plus dynamiques. Bref, c'est un petit coup de coeur. J'ai aussi beaucoup comparé Shaé et Ellana, elles ont toutes les deux une allure féline, et un caractère difficile à cerner. Très attachantes malgré tout. Nathan est lui aussi bien particulier. Fort, déterminé, mais plus pessimiste que Shaé, heureusement qu'elle est là pour le pousser de temps en temps, il est intéressant. Ses pouvoirs sont intéressants aussi! Cet univers fait rêver, comme chacun des univers de Bottero que j'ai lu jusqu'à présent. 

Je trouve cette trilogie beaucoup moins jeunesse que La Quête d'Ewilan et compagnie, et ça me plait beaucoup. Les sentiments décrits sont palpables, profonds, incroyablement bien relatés. La relation entre les deux héros est forte, et cette écriture simple mais si particulière nous la transmet à merveille. On ne sait pas quels âges ont Natan et Shaé, on sait vaguement qu'ils sont au lycée, mais ils sont très matures. Il y a beaucoup d'action, caractéristique de Bottero: dès que tout va bien, que les choses se calment, que les personnages ont le temps de parler sérieusement, des fenêtres explosent, un monstre apparaît, ou n'importe quoi d'autre d'inattendu. C'est dur de lâcher le livre, d'autant plus que les chapitres sont courts, et qu'ils se lisent rapidement.
Un passage m'a particulièrement marqué, vers le début, lors de la course poursuite en moto ! Sachant que Pierre Bottero était féru de moto, et qu'il en est mort, ça m'a fait un petit quelque chose au ventre.

Bref ! A lire !

lundi 6 juin 2011

Phaenomen

Titre : Phaenomen
Auteur : Eric L'Homme
Nombre de pages : 232
Parution : 2006
Ma note :   ❤❤❤❤

Le résumé :

Parce qu'ils souffrent de graves troubles du comportement, Violaine, Claire,Nicolas et Arthur sont internés à la Clinique du Lac. Malgré le "nouvel espoir" que promettait l'institution, malgré "les plus grands spécialistes" et le "cadre enchanteur", les jeunes adolescents ne rencontrent en fait qu'indifférence ou incompréhension. Alors quand le médecin qui se soucie vraiment de leur sort disparaît, enlevé par un dangereux trio d'agents secrets, ses jeunes protégés n'hésitent pas : ils s'évadent et se lancent sur ses traces.

Mon avis :

J'ai bien aimé, mais j'aurais encore plus apprécié si l'auteur avait approfondi davantage ses personnages. On a le temps de s'attacher à eux, de s'impressionner de leurs "pouvoirs" étranges, de sourires à leurs répliques, mais pas assez. Tout est rapide. Je compte bien entendu me procurer le tome suivant pour suivre les aventures de nos quatre jeunes héros. Même si l'écriture reste orientée jeunesse, l'intrigue passe bien. Elle est un peu grosse, mais ca nous permet de nous évader. C'était bien. La chute est bonne.

dimanche 5 juin 2011

Lettre d'une inconnue

Titre : Lettre d'une inconnue
Auteur : Stefan Sweig
Nombre de pages : 106
Date de parution : 1976
Ma note :   ❤❤❤❤❤


Le résumé :

Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l’ombre, n’attendant rien en retour que de pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d’un enfant, symbole de cet amour que le temps n’a su effacer ni entamer. L’être aimé objet d’une admiration infinie mais lucide. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d’une femme qui se meurt doucement, sans s’apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu’elle admire plus que tout. La voix d’une femme qui s’est donnée tout entière à un homme, qui jamais ne l’a reconnue. 

Mon avis :

 C'est une nouvelle étonnante ! Troublante même. Mais incroyablement puissante. L'une des plus belles déclarations d'amour que j'ai lu. Les 106 pages s'engloutissent d'un seul coup, nous vivons au fil des lignes, notre cœur palpite avec chaque mot. L'écriture est forte et en même temps d'une grande simplicité. L'idée de cette nouvelle est vraiment bonne je trouve. Et je ne cesse de me poser une question : comment aurai-je réagi à la place de l'homme qui reçoit cette lettre ? Cela doit être terriblement perturbant... Lettre d'une inconnue est une lecture que je conseille à tout le monde, elle est rapide et relate un amour rare et malheureusement pas réciproque qui nous trifouille la tête.

La Dahlia Noir

Titre : Le Dahlia Noir
Auteur : James Ellroy
Nombre de pages : 472
Date de parution : 1988
Ma note : ❤❤❤❤❤



Le résumé :


Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de 22 ans : Betty Short, surnommée "le Dahlia Noir" par un reporter à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est resté une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.

Mon avis :

J'ai choisi de lire ce livre pour en apprendre davantage sur ce meurtre très connu aux Etats Unis, survenu dans les années 50, même si je savais que tout serait romancé et la fin inventée puisque la réelle affaire n'a jamais abouti. Je ne m'attendais donc pas à cette mise en bouche... Le livre est divisé en 4 parties. Les 100 premières pages, c'est-à-dire la première partie, m'ont paru longues, très longues, peut-être trop. Nous suivons deux protagonistes boxeurs, qui, d'ennemis sur le ring, passent à coéquipier dans la police. Tout est détaillé et j'ai trouvé cela compliqué, difficile à suivre. Beaucoup de noms de personnages, beaucoup d'événements, et pas une seule trace du Dahlia Noir. Vient enfin les parties suivantes qui rentrent dans le vif du sujet, mais toujours d'une manière fouillie à mes yeux.Une écriture rapide, touffue, remplie de détails. Mais cette écriture retrace remarquablement bien toute la violence, la noirceur de cette histoire. Certaines scènes sont poignantes, repoussantes. Les chapitres sont courts, donc dans l'ensemble, le livre se lit relativement rapidement. Le personnage principal, Bucky, est difficile à cerner mais on s'y attache quand même d'une certaine manière. On aimerait lui dire : ne fais pas cà, fais plutôt ci... Nous avons accès à tous ses états d'âme d'homme rongé par la difficulté de la vie (amours, affaire criminelle non élucidée, disparition de son ami....).
Ce livre permet une bonne représentation des Etats Unis, et surtout de Los Angeles dans ces années 1950, bouffées par la violence et la corruption.
La fin est pleine de rebondissements plus inattendus les uns que les autres. Et j'ai tellement aimé les dernières centaines de pages que j'en ai presque oublié la lourdeur du début.
Je conseillerais ce livre à tout le monde, en ayant bien a l'esprit que le Dahlia Noir, bien qu'au cœur de l'histoire, n'est pas la seule chose approfondie.

Dans les bois éternels

Titre: Dans les bois éternels
Auteur: Fred Vargas (Française)
Nombre de pages : 450
Date de parution : 2006
Ma note : ❤❤❤

Le résumé

Adamsberg est confronté à des résurgences de son passé qui le déstabilisent fortement. L'enquête qu'il mène sur la mort de deux gars qui se sont fait trancher la gorge à la Porte de la Chapelle le remet en présence d'Ariane Lagarde, la médecin légiste à laquelle il s'était opposé quelque vingt-cinq ans auparavant. Un de ses nouveaux collaborateurs ne semble pas particulièrement l'apprécier, ce qui le perturbe d'autant plus que ce lieutenant Veyrenc de Bilhc est béarnais comme lui, originaire du village voisin du sien. 

Mon avis

  Quel plaisir de retrouver le commissaire Adamsberg, héros récurrent des livres de Fred Vargas. Ce personnage est très attachant car il est amusant dans ses réparties et ses pensées farfelues que lui seul peut suivre ! Il est dans sa bulle et ne se préoccupe pas des gens qui ne le comprennent pas. L'intrigue quant à elle est d'emblée prenante. Malgré les multiples affaires policières qui se mêlent, on va vite se rendre conte qu'elles n'en forment qu'une. Le lecteur fait ses suspections au fil des pages mais peu à peu toutes se révèlent fausses et c'est reparti pour une nouvelle dose de suspense. Le style de Fred Vargas est singulier et particulièrement poétique dans ce livre puisque l'un des personnages, Veyrenc, a l'habitude de parler en alexandrin. Cela donne un rythme doux à notre lecture, ponctuée de sourires et de frissons jusqu'à la fin. Car en plus de l'enquête officielle, Adamsberg est obligé de refouiller dans son passé pour prouver son innocence dans une sale histoire.
C'était un très bon moment. Je ne ferais pas rentrer cette lecture dans mes lectures coups de cœur, mais je la conseille quand même très vivement.