lundi 25 juin 2012

Cheesecake au chocolat blanc, banane et sauce carambar

Attention : prévoir de le faire en avance (48 heures environ), c'est meilleur.
Recette inspirée de ce blog

Ingrédients :
Pour la base biscuitée :
- 150 g de speculos
- 50 g de beurre

Pour la garniture :
- 500 g fromage blanc
- 200 g de Philadelphia
- 2 œufs
- 100 gr de chocolat blanc
- 2 cuillères à soupe de sucre roux

Pour la décoration :
- 3-4 bananes
-  150 g de carambar
- 20 cl de crème liquide

Recette :

1. Mixez les spéculos et incorporer le beurre. Préparer la pâte comme pour un crumble (= y mettre les doigts)
2. Dans un moule à charnière, étaler la pâte obtenue sur toute la surface (essayer même de remonter un peu sur les bords.

3. Faire fondre le chocolat
4. Y ajouter tous les autres ingrédients

5. Verser la préparation obtenue sur la base biscuitée
6. Enfourner à 160° pendant 1 heure, puis laisser le refroidir dans le four. Enfin, mettez le au frigo pendant 48 heures.

Le moment venu de dévorer le tout :

7. Faire fondre les carambars dans la crème dans une casserole, à feu doux (cela ne prend pas plus de 5 minutes)
8. Découper les bananes en rondelles et les disposer sur les parts.
9. Arroser de crème carambar.

Histoires d'amour

Titre : Histoires d'amour
Auteur : Collectif

Editions : Sombres Rets
Parution : 2012


Ma note : ❤❤❤❤




L’anthologie Histoires d’Amour est en effet une bien belle aventure ! Elle ne contient pas moins de vingt trois nouvelles dont le thème principal est le sentiment si terrible et si humain qu’est l’amour. La préface d’Elie Darco nous plonge directement dans le bain avec un petit historique des romans d’amour. La découpe du recueil est intéressante. En effet, les nouvelles sont divisées en quatre temps : La recherche de l’amour, Le temps d’aimer, L’amour fou et Le don d’amour. J’ai trouvé ce choix cohérent à chaque étape.

Au fur et à mesure de ma lecture, un adjectif m’est venu en tête : surprenant ! Comme à chaque fois, n’étant pas amatrice de nouvelles, j’oublie leur magie, leur chute et leur sens. Les nouvelles sont en réalité envoûtantes car chacune est particulière et trouve sa place. Le recueil se lit tout seul, les pages défilent et les différents personnages vivent sous nos yeux.

Bien sûr, j’ai adoré quelques nouvelles, préféré d’autres et pas du tout aimé certaines. Celles que je n’ai pas aimées, telles que Norma (trop bizarre), Colloque Sentimental (style trop saccadé, difficile à suivre) et Sous un soleil immense (trop science-fiction, spirituel à mon goût), sont en fait celles que je n’ai pas bien comprises (surtout Colloque sentimental !). Il y a quelques personnages auxquels nous nous attachons très rapidement, dont nous aimerions en savoir davantage et ne pas quitter si rapidement… C’est le cas de Colette et Paul, dans L’Encadreuse, ou de Franck et Fausta dans Le sourire de Fausta. Ils ont un caractère très particulier que l’auteur arrive à dépeindre en peu de mots. C’est cela qui me fascine, pouvoir apprécier et suivre un personnage en si peu de pages, comme s’ils évoluaient dans un vrai roman. Les auteurs sont très forts.

L’une de mes préférées est Quatre saisons avant la pluie dans laquelle un homme apprend qu’il va mourir et décide de revoir chacune des femmes qu’il a aimée dans sa vie. Chaque rencontre ramène leurs souvenirs passés ensemble. Les sentiments se bousculent et les odeurs sont magnifiées avec les descriptions. On s’y croit, on revit les aventures amoureuses à leurs côtés, on les sent. Par contre, je n’ai pas compris la fin…
Le sourire de Fausta était une nouvelle très belle, très douce et sensuelle. Beaucoup d’émotions dans les mots. Un vrai plaisir à lire.
Une autre m'a beaucoup marquée par sa chute (que je ne vais donc pas dévoiler) : La fille de l'air. Elle m'a totalement séduite, puis surprise, puis dégoutée, puis troublée. Bref, tout un tas de sentiments qui décoiffent !

C’était de très bons moments passés en compagnie de ces vingt trois auteurs. Je prends en note certains de ces noms pour pouvoir voir ce qu’ils ont fait d’autre à côté, car ils m’ont vraiment captivée. Ce livre, en plus de nous divertir, peut nous toucher profondément, il nous fait nous poser de nombreuses questions sur la vie, mais surtout sur l’amour, la vie de couple et le bonheur de vivre à deux. J’en redemande.


Lu dans le cadre d'un partenariat sur A&M

L'ère des phalanstères

Titre L'ère des phalanstères
Auteur : Gil Braltard

Editions : Céléphaïs
Parution : 2012



Ma note : ❤❤❤❤

Quatrième de couverture :

Gaïa, malgré notre bassesse et notre malfaisance, a eu pitié de nous. Des terres que nous avions rendues stériles, Elle a fait surgir de resplendissantes fleurs. Elle nous a envoyé ses messagers, les prophètes Ubik et Florem et leur armée de serviteurs qui nous ont aidés à construire les phalanstères, ces arches de paix et de liberté où nous sommes choyés comme des princes. Oui, en vérité je vous le dis, par saint Joseph-Proudhon, saint Charles-Fourier, saint James-Lovelock et tous les autres saints de la Floraison, il n'est pire pécheur que celui qui tourne le dos à notre Bonne Mère.
Gaïa a instillé la Peur en nous pour qu'elle nous détourne de l'Extérieur. La Peur est un mal nécessaire. Elle nous rappelle à tout moment que la liberté physique est une illusion. Que représente en effet cette insignifiante liberté en comparaison de celle de projeter notre esprit où nous le désirons ?

En pensées seulement tu voyageras. Le rêve rend libre, mes chers frères et sœurs, n'oubliez jamais cette sainte maxime, le rêve rend libre.

Mon avis :

L’ère des phalanstères… Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé le nom (ou le pseudonyme, je ne sais pas trop) de l’auteur : Gil Braltard. Cela fait très détroit, j’aime et je retiendrai facilement. Pour ce qui est du titre, je l’ai trouvé mystérieux, attirant et j’ai été charmée par la couverture, chose plutôt rare. Elle est très jolie et on la comprend encore mieux une fois qu’on a fini la lecture, qu’on ferme le livre et qu’on l’observe longuement, le temps de se dire : waouh… sacrée aventure.

En bref, j’ai énormément apprécié cette lecture. C’est un roman de science-fiction agréablement surprenant. Très prenant. L’écriture est douce, elle coule toute seule et fait des fantaisies de la SF une superbe aventure forte en émotions. L’intrigue est là, pesante, intrigante, elle nous tient en haleine et nous empêche de reposer le livre avant d’en lire un chapitre en plus, puis un autre et encore un autre… Il est complexe en matière d’évolutions techniques mais les descriptions n’ont aucune lourdeur et sont, finalement, dépourvues de complexité. Tout est facilement compréhensible et c’est, à mon avis, ce qui rend un roman de SF mieux abordable.

Le roman est construit sur une alternance de chapitres pour créer un parallèle entre deux « mondes », enfin, c’est ce que nous comprenons une fois le nombre de pages déjà bien écoulé. Nous avons donc à faire à deux aventures, différents personnages, et nous n’attendons qu’une chose : que les deux mondes se découvrent et se rejoignent.

Les personnages sont extrêmement attachants, comme dans tout bon roman. J’ai tout de suite adoré Watson, un major DOM (une sorte de robot amélioré) au service d’un des personnages principaux. Il m’a fait beaucoup rire avec son caractère et ses répliques cinglantes pleines de rimes. Très amusant et très imposant en même temps. On sent que ce sera un personnage important !

J’ai réussi à me créer un autre monde dans ma tête grâce à la plume de l’auteur. Il m’a littéralement transportée vers un monde futuriste, certes, mais pas si insensé que cela ! C’est d’ailleurs en ce sens que ce roman m’a marquée : il ouvre sur de lourdes réflexions quant à l’avenir de notre propre planète et de l’humanité toute entière.

A certains moments, je me suis surprise à penser que cette aventure était peut-être digne d’une aventure de Barjavel, en tout cas dans le fond, pas du tout dans la forme.

En essayant d’être concise, je dirais que c’est une très belle aventure, le thème est envoûtant, les personnages sont sympathiques et ont un caractère touchant. Le livre est plein d’humour et en même temps de gravité. Je pense qu’il pourrait faire un super scénario pour un film.

Merci aux éditions Céléphaïs et au forum !

Lu dans le cadre d'un partenariat sur A&M