mercredi 4 septembre 2013

Le divan de Staline, de Jean-Daniel Baltassat


Le divan de Staline : résumé alléchant pas tellement à la hauteur de son contenu. Dès les premières pages, on est marqué par la longueur et la lourdeur des phrases. On s’y perd vraiment. D’autant plus que le vocabulaire est assez complexe. Les termes artistiques sont pointus et récurrents. Pas très engageant pour un lecteur lambda.
Cette lourdeur est compensée par la brièveté des chapitres.

On est plongé dans le monde russe, perdus dans les noms à rallonge, imprononçables. Surtout que chaque personnage à plusieurs noms différents. Staline ou Iossif Vissarionovitch ; Danilov ou Valery Yakovlevitch ; Lidia Semionova ou la Vodieva… Bref. Il faut s’accrocher, il faut en vouloir.
On sent l’atmosphère pesante. On ne sait pas vraiment comment cerner les personnages, et en ce sens, l’auteur est assez doué. La lecture est bien plus agréable lorsqu’il y a un dialogue clair, lorsque c’est concret. Les descriptions sont trop surchargées. Lorsque le dialogue est intégré à la description sans ponctuation, c’est assez confus. D’autant plus que Staline est parfois personnage extérieur, parfois narrateur avec le « on ». Le point de vue narratif n’est pas toujours clair. Mais là aussi, c’est sûrement un choix.

J’ai par contre apprécié les nombreuses références littéraires tout au long du livre. Les personnages principaux, cultivés, nous font part de leurs richesses intellectuelles.

Ma déception porte sur la terrible attente de la rencontre entre Staline et le peintre, sensé réalisé  un monument éternel pour la gloire de Staline. Malheureusement, elle n’intervient qu’à la 222ème page, sur 306. Cela fait un peu long. Je n’ai pas réellement trouvé d’intérêt à ce livre, personnellement. Les passages sur les interprétations des rêves de Staline ne me semblent pas assez poussés, on reste sur notre faim.

Je n’ai pas compris le but de l’histoire, ni su apprécier sa tournure et le talent de l’auteur.
www.seuil.com


2 commentaires:

  1. Je l'ai à peine commencé (une centaine de pages) et je suis un peu d'accord avec toi. Les phrases sont lourdes et indigestes et les descriptions trop longues...
    Le livre m'en tombe des mains !

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  2. Oui, je l'ai reçu dans le cadre des Masse Critique mais, je regrette un peu d'avoir dit oui. J'ai l'impression de stagner, c'est horrible.
    Espérons que la deuxième partie sera plus intéressante, comme tu le dit sinon, je sens que je vais jamais réussir à le finir.

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